Sommes-nous condamnés à devoir toujours tout faire pour "aller bien" ? Les apôtres de la psychologie positive le répètent en boucle : nous sommes les seuls RESPONSABLES de notre bonheur (et donc de nos souffrances), de notre santé, de notre développement personnel, de notre épanouissement. 

Cette injonction morale me dérange depuis un long moment, surtout pour ses effets pervers. En clair, si nous sommes en mauvaise santé, au chômage, triste : ce n'est que de notre fait.


Tout est question de Volonté ! Pression sociale, méditations, alimentation "healthy", comptage de calories via les montres connectées, promotion d'une (hyper) activité physique : t'inquiète pas Georges, le marketing te vend LES bonnes solutions ;) Contrôler nos vies comme des entreprises, nos corps comme des machines, et se soumettre aux normes que nous vend la société nous transforme en moutons. Cet épisode m'a pris du temps, car il n'est pas sans me questionner sur l'influence puissante que peuvent avoir les discours des médias sur mes choix. Et si on remettait en perspective cette tyrannie du bien-être ? Et si on se demandait, au fond, si ces démarches en théorie positives ne s'avèrent pas destructrices ?


Pour aller plus loin : Le Syndrôme du Bien-être (Carl Cederström, André Spicer) / Happycratie (Eva Illouz) Si tu as aimé, laisse une étoile sur itunes podcast, ça fait pousser du vrai bonheur !



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